Les chenilles processionnaires du pin peuvent provoquer des défoliations importantes dans les chênaies. Elles s’installent dans les milieux avec de la lumière comme les lisières ou les parcs. Elles remontent depuis le sud de la France. Leurs pullulations périodiques sont observées en France notamment en Île-de-France. Leurs poils possèdent des propriétés urticantes pendant plusieurs années. Ainsi, ces chenilles, vivantes ou mortes, et leurs nids même anciens, représentent un risque sanitaire pour l’homme et les animaux.
C’est la plus urticante des chenilles de nos régions. La protéine en cause est localisée dans des poils microscopiques qui apparaissent au 3e stade larvaire. Ces poils restent urticants jusqu’à 2 à 3 ans après leur apparition qu’ils soient dans le nid (dans les mues) ou qu’ils aient été « lâchés » par la chenille qui se sent agressée ou qui a été écrasée.
En forêt, l’ONF n’applique pas de traitement insecticide qui pourrait s’avérer dangereux pour d’autres espèces parce que non sélectif. La diversité des essences ralentit la progression de la chenille processionnaire. Pour les particuliers et les communes, en fonction du calendrier, divers moyens de luttes peuvent être employés avec les précautions d’usage.
Afin de lutter et réduire les nuisances il existe des pièges à poser sur les sujets infectés de cocons (nids) ou de manière préventive sur les pins pour piéger les chenilles urticantes, dans leur migration. Ces pièges peuvent être posées par une entreprise de jardinage.
En cas de contact avec les poils de ces chenilles, vous risquez des démangeaisons et réactions allergiques. En cas de doute, consultez un médecin.
Mise à jour le : 27 février 2023